S’engager pour contribuer efficacement à l’avancement de nos Eglises
Il a répondu à nos questions sur son parcours et ses attentes pour la Jeunesse.
Olivier, pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Je suis un jeune diplômé gestionnaire des entreprises de formation, avec une spécialisation en gestion des projets. Dans le cadre religieux, j’occupe le poste de Vice-Président du Groupe de Jeunes de l’Eglise Protestante du Christ-Roi de Centrafrique.
Comment avez-vous connu la Cevaa ?
C’est après être devenu un membre actif de l’EPCRC et responsable Jeunesse au Poste de Secrétaire Général que j’ai connu la Cevaa. Par la suite, mes connaissances se sont amplifiées grâce aux documents mis à disposition par l’Eglise, grâce à certains responsables et membres qui ont déjà eu l’opportunité de prendre part à une activité organisée, et via les informations disponibles sur le site et la page Facebook de la Cevaa. La participation au Séminaire des Responsables et Animateurs Jeunesses de 2017 au Rwanda et ma rencontre avec le pasteur Célestin KIKI, durant son séjour en Centrafrique, ont aussi permis une meilleure compréhension.
Pourriez-vous nous en dire plus sur le SEFJ, ce que cela signifie, mais aussi l’origine de cette belle idée ?
Le Séminaire d’Edification et de Formation des Jeunes est un moment de partage, d’édification, de formation. Organisé sur le thème « Comment vivre sa foi chrétienne en tant que jeune dans un milieu multiculturel », il est destiné aux jeunes des Eglises, et ce afin de favoriser et de promouvoir la participation des jeunes à l’accomplissement de la vision missionnaire des Eglises, mais aussi de leur épanouissement spirituel, intellectuel et personnel. C’est par des réflexions autour du contexte environnemental et culturel, auxquelles sont confrontés les jeunes chrétiens de nos jours, mais aussi par leur forte volonté à impacter positivement, que ce projet tire son origine. Participer et contribuer efficacement à l’avancement de l’Eglise ainsi qu’à l’évangélisation, c’est là une de leurs priorités.
Initialement prévu en 2020, le séminaire a été décalé à 2021. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la manière dont les jeunes ont abordé cette période perturbée par la pandémie ?
La pandémie a impacté négativement les jeunes, mais aussi toute l’Eglise. C’était déjà assez pénible de se relever avec les effets négatifs de la précédente crise, qui se manifestent encore de nos jours. Le fait de fermer les écoles, les églises et de confiner la population pour limiter la propagation de la pandémie, a ralenti les initiatives. Les responsables, par mesure de sécurité, n’avaient pas d’autre choix que de respecter les dispositions en vigueur.
Et aujourd’hui, quelles sont leurs attentes ?
Aujourd’hui, nous avons devant nous une jeunesse avec une très grande potentialité encore inexploitée, qui n’attend que l’opportunité lui soit donnée pour donner le meilleure d’elle-même, en termes de formation et de responsabilisation.
Selon vous, quels sont les sujets prioritaires à traiter avec la Jeunesse ?
A mon humble avis, il serait important de donner la possibilité à la jeunesse d’être plus responsable, attachée à la parole de Dieu et indépendante, à travers des sujets qui touchent le leadership éthique et chrétien, l’évangélisation, l’entrepreneuriat, la communication et la cohésion sociale. Tout cela par les nouvelles méthodes et techniques d’animation afin de maximiser l’impact positif.
séminaire Jeunesse d'août 2017 au Rwanda - crédit : Cevaa
En 2017, vous avez également participé au Séminaire Jeunesse à Kigali. Ce séminaire vous a-t-il apporté des outils ou une aide pour travailler sur le SEFJ ? Si oui, lesquels ?
Participer au Séminaire Jeunesse à Kigali a été d’une grande aide pour travailler sur le S.E.F.J. En offrant l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec les responsables jeunesses d’autres Eglises membres de la Cevaa, nous avons pu partager les expériences et des idées sur certaines thématiques, dont celles qui touchent principalement les jeunes, et acquérir des connaissances supplémentaires concernant l’organisation des projets d’échange.
Sinon, qu’est-ce qui vous a marqué durant cette expérience ?
Principalement, c’est l’ambiance dans laquelle je me suis retrouvé. Il y avait plusieurs responsables Jeunesse venant d’Eglises différentes et une diversité culturelle, mais l’organisation était telle que l’on ne ressentait pas nos différences. Les responsables encourageaient toujours les participants, par des activités ou avec des animations, à être ensemble.
Pour conclure, pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre Eglise ?
L’Eglise Protestante du Christ-Roi de Centrafrique est une Eglise d’obédience reformée, qui compte de nos jours environ 500 paroissiens. Dirigée par le Conseil Presbytéral et le collège Pastoral, elle a douze (12) groupes d’activité dont les plus actifs sont : - L’Ecole du Dimanche
- Le Mouvement des Femmes
- Le Groupe de Jeunes
- Les Chorales (les Amis de l’Eternel, Be Oko et Voix divine)
- Le Collège des Diacres
- Les Cellules de Prière (du Nord, du Centre et du Sud)
- Le Groupe d’Intercession
- Le Groupe les Piliers.
Tous ces groupes contribuent à l’accomplissement de sa vision missionnaire.
L’EPCRC a aussi une paroisse à MORIJA (Pk17, route de Damarra) et deux champs d’évangélisation, dont l’un à BAMBARI, ville et chef-lieu de la préfecture de la OUAKA et un autre à KPALONGO situé dans la ville de BIMBO.