Institut Al Mowafaqa : 10 ans cette année
Al Mowafaqa, un Institut au service du dialogue des cultures et des religions
Pour célébrer sa première décennie d’existence, l’Institut avait organisé, en collaboration avec ses partenaires académiques, un Colloque intitulé : « Minorités religieuses en Afrique méditerranéenne et subsaharienne. Le défi, la force et la grâce d’être minoritaires ». Un thème qui répond pleinement aux objectifs ambitieux de l’Institut Al Mowafaqa : promouvoir la compréhension mutuelle et le dialogue entre les cultures et les religions.
Créé conjointement par l’Eglise Catholique et l’Eglise Evangélique au Maroc (EEAM) pour répondre à leurs besoins de formation, l’Institut Al Mowafaqa est au service de toutes les Eglises chrétiennes des pays de la sous-région, dans lesquels l’Islam est majoritaire (Sénégal, Mali...), et bien au-delà. L’Institut est un lieu de formation, de réflexion et de promotion du dialogue interculturel et interreligieux.
Ses activités s’organisent autour de deux pôles :
· Un pôle de formation : l’Institut offre des formations diverses destinées à un public varié : formations théologiques œcuméniques, formations en langues, dialogue des cultures et des religions, islamologie, Master « Religions, société et dynamiques transnationales ».
· Un pôle culturel : l’Institut propose tout au long de l’année des conférences sur des thèmes divers, des journées d’étude ou colloques interdisciplinaires, mais aussi des manifestations culturelles, festivals, concerts…
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site internet de l’Institut : https://www.almowafaqa.com/
Les deux Secrétaires Généraux ont pu échanger avec le Directeur de l’Institut, Jean Koulagna, et avec les membres du Bureau et du Conseil d’Administration, sur les projets et les défis de l’Institut.
Le Directeur de l’Institut Al Mowafaqa, Jean Koulagna (au centre) entouré par la Secrétaire générale de la Cevaa, Claudia Schulz et le Secrétaire général du Défap, Basile Zouma. Crédit : DR
L’EEAM : jeunesse et dynamisme
L’EEAM, Eglise Evangélique au Maroc, originellement créée par les colons français, connait un essor impressionnant depuis les années 1980 et l’arrivée de migrants subsahariens. Dans ses paroisses, l’Eglise accueille et accompagne de nombreux étudiants et migrants venus d’Afrique subsaharienne ; elle fournit un travail diaconal important par l’intermédiaire de son CEI (Comité d’Entraide International).
Le colloque des 10ans d'Al Mowafaqa - Crédit : DR
De gauche à droite : K.Smith, C. Schulz, P. Bonef - Crédit : DR
L’EEAM compte aujourd’hui onze pasteurs, dont sept ont été formés à Al Mowafaqa. Quatre étudiants terminent leur licence et commenceront leur proposanat en septembre. L’Eglise s’étend vers le Sud du Maroc, dans des villes où l’Etat ouvre des universités.
Cette Eglise dynamique fait néanmoins face à d’importants défis financiers, ainsi qu’à des tensions internes entre les courants théologiques, réformés et néo-pentecôtistes.
Par son travail de formation, l’Institut Al Mowafaqa joue un rôle majeur dans le maintien de la cohésion.
Ce déplacement à Rabat a également permis à la Secrétaire Générale de rencontrer l’envoyé de la Cevaa auprès de l’EEAM, le Pasteur Thomas Diouf de l’Eglise Luthérienne du Sénégal (ELS).