EMU-CI : Projet ONG le Réservoir de Siloé
Gisele Koke EMUCI ONG reservoir Siloe
Dans quel domaine intervenez-vous ?
Nous avons quatre champs d’action :
- L’approvisionnement en eau, l’assainissement et la promotion de l’hygiène appelé WASH ;
- La sécurité alimentaire et la nutrition ;
- Les abris, l’habitat et les articles non alimentaires ;
- Les actions sanitaires.
Quels sont vos réalisations ?
Sur le domaine WASH, nous avons construit depuis 2016 plus de 75 toilettes pour les écoliers des établissements du primaire (Primaire de Sokrogbo – TAABO, écoles méthodistes d’Aboudé-Mandéké, d’Agnibilékro, d’Afféry, de Monga et de Hiré….) et installé des points d’eau dans 12 écoles primaires méthodistes de 7 villes (Abengourou, Adzopé, Arrah, Bonoua, Lakota, N’Douci, Yakassé, Mé).
En 2019, un appui en eau à 5 villages a été réalisé. A Monga (District d’Alépé), à Allokoi (District d’Anyama), à Allékédon et Gnangnandon (District de Grand-Lahou) et à Trogleu (District Missionnaire de Man).
Gisèle Koke, intervenante lors des campagnes de sensibilisation
et de formation des élèves au lavage des mains – crédit : DR
La sécurité alimentaire et la nutrition sont au cœur de nos préoccupations. Plusieurs crises entre éleveurs Peulhs et agriculteurs mais aussi de nombreuses inondations (2018, 2020, 2022) nous ont donné l’opportunité d’apporter une aide. Des vivres et du matériel de première nécessité ont ainsi été fournis.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, nous avons apporté une assistance à 333 veuves. Et en 2021, ce sont 200 veuves que nous avons assistées en proposant des Activités Génératrices de Revenus, en vue de leur autonomisation. La somme de 210 000 frs a été remise à chacune.
Les abris, l’habitat et les articles non alimentaires font aussi partie de nos préoccupations.
En 2018, le Projet Riz a été créé. Il a pris en compte 200 femmes dans les 4 Districts Missionnaires et mis un total de 20 hectares pour la culture de riz à leur disposition.
En 2019, le Projet Attiéké a concerné 16 Districts. 160 hectares de manioc plantés à raison de 10 hectares par District et 2000 femmes se sont impliquées dans le projet. La construction d’une usine de transformation du manioc a vu le jour à Attinguié, gérée par la Coopérative des femmes.
Ces 2 projets se poursuivent actuellement.
Enfin, nous menons régulièrement des actions sanitaires. En 2020 par exemple, des campagnes de sensibilisation et de formation des élèves au lavage des mains ont été réalisées dans 12 écoles méthodistes.
Que retenez-vous de votre participation au séminaire de Redynamisation des Programmes Missionnaires ?
Ça a été un moment très enrichissant pour moi. J’ai plusieurs fois entendu parler de la Cevaa mais le séminaire m’a permis de mieux la connaître.
J’ai surtout apprécié tout ce qui a été fait. J’ai retenu que tout projet de l’Eglise doit être celui de Dieu tel qu’il est présenté dans la Bible, précisément dans le Nouveau Testament, basé sur la Parole de Dieu et soutenu par la prière. Les projets doivent répondre à des objectifs clairement définis et correspondant à la vision de l’Eglise car ils doivent manifester concrètement la présence de Jésus Christ vers tous. Et nos projets doivent être portés à la fois par l’individu et par la communauté.
J’ai retenu aussi qu’un programme missionnaire consiste à assembler une idée avec un objectif, en lien avec une mission et une vision.
Un mot pour finir ?
Mon coup de cœur, c’est le slogan « Habiter autrement la création » !