Afrique : la CETA interpelle les pasteurs
La Conférence des Églises de toute l'Afrique (CETA), partenaire de la Cevaa, condamne fermement l'augmentation des cas de féminicides et de violences sexistes en Afrique. Le silence est une violence, et les Églises refusent de se taire face à des actes aussi injustes et inhumains.
En tant que chefs religieux et piliers des communautés, nous sommes appelés à être les voix de la justice, de la compassion et de l'espoir. La vague croissante de féminicides et de violences basées sur le sexe en Afrique continue de détruire des vies et de nuire aux familles.
Selon les statistiques de l'Onu, 42 % des femmes subissent des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie, en particulier en Afrique de l'Est et du Sud. Ces statistiques sont un rappel brutal de la violence qui continue de sévir dans nos sociétés.
Du point de vue de la foi, nous affirmons fermement notre position contre toutes les formes de violences fondées sur le sexe. Les Écritures nous enseignent à nous aimer et à nous respecter les uns les autres : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour elle », Éphésiens 5, 25. Ce verset appelle à une relation fondée sur l'amour et le sacrifice, et non sur la violence et l'oppression. En tant qu'Africains, nous sommes appelés à agir selon la philosophie Ubuntu : « Je suis parce que vous êtes, et mon bien-être dépend de votre bien-être. »
En tant que gardiens de la compassion, de la justice et de la paix, nous avons l'obligation morale de nous dresser contre le fléau dévastateur du féminicide et de la violence sexiste qui continue de nuire à d'innombrables femmes et filles en Afrique. Nous exhortons les chefs religieux à utiliser leur plateforme et leur influence pour répondre à cette crise urgente. Le moment est venu d'agir ; notre réponse doit être unie, ferme et inébranlable.
Africa: CETA calls on pastors.
The All Africa Conference of Churches (AACC), a partner of Cevaa, strongly condemns the increase in cases of feminicide and gender-based violence in Africa. Silence is violence, and the Churches refuse to remain silent in the face of such unjust and inhuman acts.
As religious leaders and pillars of communities, we are called to be voices of justice, compassion and hope. The rising tide of feminicide and gender-based violence in Africa continues to destroy lives and harm families.
According to UN statistics, 42% of women experience physical or sexual violence in their lifetime, particularly in East and Southern Africa. These statistics are a stark reminder of the violence that continues to plague our societies.
From the point of view of faith, we firmly affirm our position against all forms of gender-based violence. Scripture teaches us to love and respect one another: ‘Husbands, love your wives, just as Christ loved the church and gave himself up for her’, Ephesians 5:25. This verse calls for a relationship based on love and sacrifice, not violence and oppression. As Africans, we are called to act according to the Ubuntu philosophy: ‘I am because you are, and my well-being depends on your well-being.
As guardians of compassion, justice and peace, we have a moral obligation to stand up against the devastating scourge of femicide and gender-based violence that continues to harm countless women and girls in Africa. We urge religious leaders to use their platform and influence to respond to this urgent crisis. The time to act is now; our response must be united, firm and unwavering.