Nouvelle-Calédonie : décès de Samuel Hébert

Ingénieur en informatique, Samuel part à 29 ans comme professeur de mathématiques sur l’Ile d’Ouvéa, pour un contrat de 4 ans avec l’Alliance Scolaire.

Il se marie en 1997 avec Copé Armande Gnipate. A l’époque, il note avec émotion l’accueil qui a été le sien dans cette nouvelle famille : « ce fut un mariage très émouvant ; nous avons été entourés par toute la tribu mais aussi par toutes les paroisses d’Ouvéa. L’Église a fait un travail formidable… »

Samuel s’est très impliqué dès son arrivée dans le groupe des « envoyés » et il en a été le porte-parole. Il met l’accent sur la dimension du partage « la dimension du partage nous apparait de plus en plus importante » et du vivre ensemble « il nous semble aussi fondamental de sortir de temps en temps de nos contextes personnels pour découvrir d’autres types d’engagements sur le territoire ». Il n’a eu de cesse de rendre plus visibles les liens entre les envoyés, les institutions et l’Église évangélique qui les accueillent.

Samuel vivait dès lors en Nouvelle-Calédonie. Il était contrôleur aérien. L’avion, un Mooney M20J, s’est abimé peu après le décollage le 4 janvier. 2 collègues contrôleurs aériens comme lui à Lifou, Anaïs Natiran et Arthur Cawidrone sont parmi les victimes, ainsi qu’Anaëlle Bannerot.

Samuel père de quatre enfant, avait 54 ans.

A son épouse Copé, à Mattias, Alexandre, Laureline et Philippe, à ses parents et à sa sœur, aux familles des victimes, à l’Eglise Protestante de Kanaky Nouvelle-Calédonie, la Cevaa adresse ses sincères condoléances.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! » (2 Corinthiens 1, 3-4)