Jeunesse : premiers retours après le séminaire de Kigali
Image du séminaire Jeunesse d'août 2017 au Rwanda © Cevaa |
Ando Lalaina Randriarimalala vit à Madagascar, où elle est impliquée au sein de la FJKM (Fiangonan'i Jesoa Kristy Eto Madagasikara, membre de la Cevaa), la plus grande Église protestante de l'île, qui regroupe 8 millions de membres sur une population totale d'environ 23 millions. Elle fait aussi partie de la soixantaine de responsables Jeunesse qui ont assisté, au cours du mois d'août 2017, au séminaire organisé par la Cevaa à Kigali (Rwanda). Le thème de ce rendez-vous international, troisième du genre, était « Jeunesse, Évangile et cultures dans un monde en mutation », faisant écho à celui de l'Action commune de la Cevaa. Les travaux du séminaire portaient aussi bien sur le vivre ensemble que le leadership, la jeunesse et la sexualité, la dignité et l’image de Dieu dans chaque être humain... Parmi ces divers sujets, le Pasteur Jean-Luc Blanc, du Défap, intervenant lors des temps d'animation, avait fait travailler les participants sur la thématique « Vivre sa foi avec d’autres ».
C'est ce même thème qui a été choisi par Ando Lalaina Randriarimalala, de retour à Madagascar après le séminaire, pour un partage auprès de jeunes de son Église. Il a eu lieu au sein de la paroisse FJKM Mandrosoa Fitroafana Ivato, dans la banlieue de la capitale Tananarive, non loin de l'aéroport international. Il était destiné à des jeunes de la paroisse Ambatomena.
Travaux de groupe
« Nous avons commencé la journée par des chants », raconte Ando Lalaina Randriarimalala, « moment durant lequel je leur ai appris la chanson The Time to be happy que je me suis sentie libre de traduire en malgache. Lors du partage, on leur a d’abord demandé de définir ce qu’est la foi selon eux. Ensuite (...) je n’ai pas axé mon partage sur le christianisme et l’islam mais plutôt sur les autres croyances présentes dans mon pays. Nous avons donc établi ensemble quelles étaient les croyances qu’on rencontrait dans notre pays. » Si environ 75 % des Malgaches se disent chrétiens dans l'île (protestants ou catholiques), la religion traditionnelle, marquée notamment par la vénération des ancêtres et qui met l'accent sur les liens entre les vivants et les morts, est encore activement pratiquée par plus d'un cinquième de la population... L'islam, comparativement, est peu représenté, puisqu'il concerne à peine 1 % de la population de Madagascar, principalement des groupes d'origine comorienne et indo-pakistanaise que l'on trouve surtout dans les provinces du nord-ouest de l'île.
« Après cela », raconte encore Ando Lalaina Randriarimalala, il a été demandé aux participants « de définir la mission et l’horizon de mission que le Christ nous donnait en tant que jeunes chrétiens. » Avec le but affiché de pouvoir, dans leur vie quotidienne, « être un humble témoin du caractère unique de Jésus-Christ. »
Après la séance en plénière est venu le temps des travaux de groupe : ils « ont été réalisés sur les textes de Marc 7 : 24 – 31 et Luc 10 : 25 – 37 suivant les textes et les questions que nous avions vus durant les travaux de groupes à Kigali. » Les participants « ont été dispersés dans 4 groupes dont un texte pour 2. » Avant les restitutions et cette conclusion tirée ensemble par tous les participants de cette journée : « Dieu peut utiliser n’importe qui et n’importe quoi pour témoigner de sa grandeur. » Et concernant spécifiquement la Jeunesse de l'Église : « en tant que jeunes chrétiens, nous sommes les premiers missionnaires d’évangélisation et les témoins de l’amour sans frontière de Jésus-Christ dans le monde. »
Retrouvez ci-dessous quelques photos de cette journée :