Disparition du pasteur Daniel Dushimimana: la Cevaa s'associe à la douleur de ses proches
Daniel Dushimimana en compagnie de ses trois filles, au Maroc, en juillet 2017 © DR
«Quand le Royaume de Dieu viendra-t-il ?»
C'est par ces mots que le pasteur Daniel Dushimimana nous présentait les vœux de bonne année 2017 !
Ils résonnent d'une bien triste manière aujourd'hui, au moment où Daniel décède des suites d'une longue maladie.
Pour aller plus loin : |
Nous le savions parti depuis un mois en Inde pour y subir un traitement lourd, affaibli par deux années de souffrance. Son Église, l'EPRw, l'avait soutenu récemment dans cette démarche de soins.
Daniel Dushimimana et sa famille nous sont proches, parce qu'ils ont été envoyés de la Cevaa au Maroc de septembre 2013 à août 2017.
Nous pensons à son épouse Dina, à leurs trois filles Bath-Berith, Berith, Bereshit et leur fils, Ben-Berith, seuls désormais. Nous leur adressons, ainsi qu'à l'Église, nos plus sincères condoléances et partageons leur peine en ce moment terrible !
Nous nous souvenons de ce pasteur attaché à la tradition réformée, porte-parole de l'Église universelle au Maroc, et porteur d'une volonté sans faille de dialogue islamo-chrétien. C'est d'ailleurs tout juste après son diplôme reçu à Kigali en 2012 qu'il a rejoint l'Église Évangélique Au Maroc comme pasteur, animateur théologique et aumônier des étudiants de l'Institut Al Mowafaqa.
À l'Église, à son épouse et leurs enfants, à sa famille, nous adressons toute notre sympathie.
«Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père compatissant et le Dieu de toute consolation, lui qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans toute sorte d'afflictions ! Car, de même que les souffrances abondent pour nous, de même aussi notre consolation abonde par le Christ.» (2 Cor.1, 3-5)
Daniel Dushimimana © EPRw