L'Église protestante unie, un an après Lyon
L'ÉGLISE PROTESTANTE UNIE
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>> « Responsables et solidaires » : les enjeux du synode présentés par Daniel Cassou, secrétaire national chargé de la communication de l'EPUdF <<
>> Interview de Laurent Schlumberger, président de l'EPUdF <<
>> Le blog de Claire Sixt-Gateuille, responsable des relations internationales de l'EPUdF <<
>> Derniers préparatifs, sur le site de l'EPUdF, région PACCA <<
Laurent Schlumberger lors du synode national de Lyon © EPUdF |
Quoi de neuf à ce synode d'Avignon ? Un an après celui de Lyon, qui avait vu la naissance officielle de l'Église protestante unie de France – aboutissement d'un travail de rapprochement engagé en 2007 – ce deuxième synode national est déjà un événement. Il est accueilli du 29 mai au 1er juin par l'Église locale d'Avignon, qui n'avait pas eu semblable rassemblement à accueillir depuis 45 ans – et plus précisément depuis le synode de l'Église réformée de France, en 1969. A l'époque, c'était au Palais des papes. En cette année 2014, le Palais étant indisponible pour cause de célébration des 10 ans du festival des roses, les séances auront lieu à la salle polyvalente de Montfavet et le culte du dimanche au temple Saint-Martial.
Pour préparer la logistique de ce rendez-vous, il a fallu une année entière, et dix responsables pilotant une quarantaine de personnes. Des équipes se sont formées pour prendre en charge le logement et les déplacements des quelque 200 délégués et invités, sans compter les pauses café, le matériel, la signalisation, les pochettes, les foulards des accueillants... Au niveau des instances nationales, pour la première fois, pour des raisons d’organisation, d’économie et d’écologie, les documents préparatoires du synode national ont été proposés en téléchargement aux délégués, avec un accès sécurisé sur le site www.eglise-protestante-unie.fr.
L'union « s'est passée mieux et plus vite que prévu »
Premier motif de satisfaction à la veille de ce synode pour Laurent Schlumberger, président de l'Église protestante unie : l'union de l'Église réformée de France et de l'Église évangélique luthérienne de France « s'est passée mieux et plus vite que prévu ». Dans un entretien accordé mardi à l'AFP, il a cité notamment l'adhésion des 450 paroisses des deux Églises à la nouvelle union. « C'est la première fois dans l'histoire du protestantisme français qu'il n'y a pas de perte en ligne », a-t-il souligné. Selon lui, l'EPUDF doit permettre aux réformés et luthériens français de « mieux témoigner de leur convictions ensemble », dans « un rapport à la société qui se fait beaucoup plus sur le mode du dialogue que de la conquête, sur un mode apaisé ». En attendant la fusion des régions Est (réformée) et Montbéliard (luthérienne), dont la préparation sera l'un des grands enjeux du synode.
Pour ce deuxième synode national de l'histoire de la jeune Église protestante unie de France, Claire Sixt-Gateuille, responsable des relations internationales au sein de l'EPUdF, espère des retours des invités des Églises des pays voisins (luthériens et vaudois d'Italie, protestants de Suisse...) et de la Cevaa : « Il est toujours intéressant, estime-t-elle sur son blog, de connaître le regard de personnes étrangères sur notre Église et son fonctionnement. Cela nous oblige à nous décentrer et nous offre un autre regard. Même si les invités n'ont pas le droit de s'exprimer durant les débats (sauf sur invitation du modérateur), j'espère que les délégués au synode se saisiront de l'opportunité de leur présence pour échanger quelque mots avec eux et recueillir leur point de vue sur nos débats. »