Centrafrique : « Ces témoignages de violence extrême renvoient chacun à lui-même »
Le site de l’EPCRC
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La sociologue Françoise Parmentier à Bangui © Pharos |
De retour de Bangui, comment ne pas se faire le relais du cri des Centrafricains qui ont vécu et vivent encore l’horreur : destruction des biens, incendies d’églises et de mosquées, tueries collectives, décapitations, dépeçages des corps post-mortem – certains tueurs n’hésitant pas à les manger –, viols des femmes…
De vengeance en vengeance, une violence à la force d’un tsunami a déferlé sur ce pays. La plupart des universitaires, intellectuels, artistes, commerçants, entrepreneurs… musulmans et chrétiens, que nous avons rencontrés (au total une centaine dont une minorité de femmes), cherchent à comprendre ce qui est arrivé. “Notre peuple était un peuple pacifique”, disent-ils.
Leur capacité de mise à distance et de retenue personnelle quant aux drames qu’ils traversent, et certains sont blessés dans leur chair, force l’admiration. Ces témoignages de violence extrême renvoient chacun à lui-même et questionnent les fondements mêmes de l’être humain.
Retrouvez ce témoignage sur les sites de Pharos et de La Croix